Larmor-Plage, photo Bruno Corpet
J'ai déjà sur ce blog abordé la question de l'eau qu'elle soit eau douce (les ruisseaux à Larmor) ou eau de mer avec l'étang du Ter, la rade et la mer autour de nous commune littorale. Dans le journal Ouest-France d'aujourd'hui quelques interventions sont intéressantes, car elles montrent que plus on sera nombreux à communiquer sur ces sujets, plus nos responsables politiques locaux devront ouvrir le dialogue et tendre (avec l'appui d'un minimum de pression) vers une démocratie participative
Bruno Corpet
Norbert Métairie maire de Lorient et président de Cap Lorient
L’eau et la question de la rade
«sédiments de dragage, permis de recherche sablière et l’avenir des activités portuaires font problème. Nous faisons face à des conflits d’usage avec des projets portés par des personnes extérieures qui ne nous fournissent pas toujours toute l’expertise. Cap Lorient doit s’accaparer toutes ses questions, s’entourer des expertises nécessaires, indépendantes, dans une stratégie de développement solidaire qui tienne compte des enjeux sociaux. Un comité de réflexion s’est mis en place à propos de l’extension du port de commerce. Pour la rade nous devons prolonger la méthode en mettant au cœur de nos réflexions la question de l’eau. Nous devons impliquer les acteurs de la rade mais aussi ceux du Sage Blavet et du Sage Scorff pour créer un espace éco-compatible. Nous avons obligation de résultat pour 2012-2015. Nous devrons dans les jours, les mois qui viennent réunir le comité stratégique de la rade et rencontrer les associations qui nous interpellent.»
Projet d'extraction de sable (PER Sud-Lorient)
"On ne pourra pas rester dans l’expectative plus longtemps."
Jean Yves Laurent, vice président en charge de l’environnement :
«L‘enjeu pour l’ensemble des SAGE de Bretagne est aujourd’hui la qualité de l’eau sur le plateau continental.»
Eric Regenermel, maire de Groix, :
«à propos des boues toxiques qui sont clapées dans les courreaux de Groix, le recul scientifique est nécessaire. Sinon, nous perdons la confiance de la population. Aujourd’hui, les expertises sont à la charge des pétitionnaires. Ca ne va pas.»
Jean Paul Aucher à propos du projet d'extraction de sable par le groupe Lafarge :
« nous avons intérêt à nous décider à donner notre position.»
Thérèse Thierry s’interroge sur la place des habitants dans le comité :
«Il faut reconnaître aux associations et aux habitants une expertise d’usage. Sinon, nous passerons à côté.»
Mots-clés : Lorient, développement durable